KASINDI : L’insalubrité et le manque d’hygiène font la une au marché central de LUBIRIHA

Le faible niveau de propreté dans le marché central de LUBIRIHA questionne sur le sérieux de la politique de gestion de cet espace public.
Plusieurs maladies dites de mains sales sont menaçantes, l’insalubrité inquiète tous les usagers et constitue un véritable danger pour la santé dans ce marché comme vous ne l’auriez jamais cru.

Aucune adversité entretenue entre marchandises et immondices, ce marché fait constamment face à des déchets qui peinent à être évacués.
Les observateurs avertis se posent la question de savoir si ces déchets ne sont pas devenus aussi des marchandises en vente.

La faiblesse des autorités sanitaires et politico-administratives de cette partie du secteur de Ruwenzori, face à l’émergence de ce désagrément environnemental est une réalité indéniable :

Par exemple ; des ordures alimentaires rejetées des restaurants disséminés dans le marché et des odeurs nocives envahissent l’espace de travail.

Les vendeurs respectent difficilement les conditions hygiéniques,
Certains ustensiles sont utilisés par plusieurs personnes avant leur prochain nettoyage au savon et à l’eau chaude.

Ceux qui les utilisent semblent pourtant ignorer les règles d’hygiène, peu sont ceux là qui peuvent se gêner d’y accéder.

Des ordures diverses à côté des aliments exposés à même le sol, la cité de KASINDI n’échappe pas à cette triste réalité.

Le lieu où les têtes des bétails sont boucanées, fait face à une malpropreté gênante.
Des odeurs nauséabondes, des poubelles mal soignées et non évacuées, à côté des installations hygiéniques ( Toilettes publique).

Les têtes des bétails fumées, disponibles dans cet espace de négoce sont vouées aux contacts des mouches émanant des toilettes publiques, navigant entre étalages et ruelles en mauvaise condition de santé communautaire.
Des acheteurs s’arrêtent pourtant, sans être gênés par cette proximité dangereuse.

Suite à cette insalubrité criante, les organisations de la société civile s’indignent suffisamment et demandent l’implication scrupuleuse des tenants de la parcelle du pouvoir.

Paul Zaidi