L’apathie, un virus dont souffre Beni, Butembo et Yumbi à la veille des élections

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On définit l’apathie comme étant une forte indifférence, un manque de motivation et une lenteur de réaction face un problème quelconque nécessitant une solution donnée. Dans le cas d’espèce, c’est la population de Beni et du grand Nord toute entière qui est frappée par le virus de l’apathie. Le « m’enfoutisme » a gagné l’ensemble de notre communauté vis à vis des élections législatives de ce dimanche 31 mars.

Il a commencé par les habitants qui ont voté le 31 décembre 2018 et dont les résultats proclamés n’ont pas été semblables à ceux auxquels la population s’attendait. Le virus a ensuite embrasé les milieux politiques. Au lieu de s’unir pour préparer les prochaines échéances électorales, plusieurs politiciens se battent les uns contre les autres. Certains préfèrent même quitter les rassemblements pour lesquels ils se sont engagés. » La politique est dynamique, et au nom de l’intérêt général, nous devons mettre de côté nos intérêts individuels, en démocratie tout est possible ». Tels sont les mots qui sortent des bouches des plusieurs politiciens ayant réussi ou échoué aux récentes élections.

A Beni et Butembo, les uns d’attirer la sympathie de la population en exhibant des projets, oubliant que cela n’est pas à leur niveau. Malgré tous ces efforts, les populations ont l’allure « m’enfoutiste » si bien que personne n’a osé s’époumoner pour entendre les candidats comme au paravent. Les préceptes sont du genre : « le pays est par terre, même si je vote, il y a ceux qui sont déjà prévues par la CENI, comme elle l’a fait en décembre ». Bref, face à un si grand défi comme celui là, ont pressent un faible taux de participation aux élections de ce dimanche.
Gabriel KASHUGUSHU

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