Après l’interruption du réseau Internet fourni par les principaux opérateurs en RDC comme Vodacom, Orange, et Airtel, le même
lundi plus tard dans la nuit, les autorités congolaises ont décidé de couper le signal de Radio France Internationale (RFI), une radio très écouté en RDC.
A Goma, la population a cru que c’était une panne momentanée et qui pourrait être résolue, mais au finish, c’est une coupure qui ne concerne pas seulement la ville touristique du pays, mais toute l’étendue de la république, voir même la ville de Brazzaville, capitale du Congo voisin.
Au premier regard, c’est une suite logique des mesures prises par le gouvernement contre cette radio après la diffusion par sa correspondante en RDC, des résultats partiels de l’élection et
d’avoir enfreint « les règles de bonnes conduites des journalistes internationaux ».
Ceci a coûté d’abord à Mdme Florence Morice, le retrait de son accréditation de reportage.
Estimant cela comme un
avertissement aux autres
journalistes étrangers présents au Congo pour couvrir les élections, le 3 jours qui précèdent la proclamation des résultats s’annoncent mal pour les médias en général. Au tant que les médias en ligne du pays souffrent du manque de connexion internet, les médias étrangers n’ont pas la liberté de bien exécer leur travail.
Ces événements se succèdent comme en 2015 lors des manifestations contre la loi électorale, où les opposants et les mouvements citoyens du pays faisaient des mobilisations contre un troisième mandat du président Joseph Kabila en 2016 où la connexion était coupée et la RFI était encore réduite au silence.
Gabriel Ishara
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