Les députés provinciaux ont annoncé la semaine en cours la suspension des plénières au 17 septembre. Selon le communiqué de la conférence des présidents, ceci, pour permettre aux honorables candidats à la législature prochaine d’aller mener chacun sa campagne pour mieux préparer ces scrutins.
Vraisemblablement , cette session sans résultats palpables, reste la plus catastrophique des précédentes au cours de laquelle, les députés provinciaux n’ont voté aucune loi , moins encore effectué le contrôle parlementaire tel que la constitution l’exige.
Pour les grandes réalisations de la session, les représentant du peuple du Nord-Kivu ont voté le calendrier des matières à traiter à cette dernière, avant d’adopter le tout premier rapport de la session qui est celui de l’exécution du budget de la province présenté par le gouverneur lors de sa lecture du projet d’édit budgétaire exercice 2019 évalué à 158 milliard des dollars.
Relativement à la présence des barrières érigées à l’entrée et à la sortie du port public de Goma, les députés avaient résolu se soumettre à la résolution du ministre des transports et voies de communication pour une réponse mais, ce dernier n’a manifesté aucune réaction face à ce problème.
Pour la dernière question de l’hôpital général, une affaire axé sur le détournement d’un fonds du financement de l’IPFAS dans le vaste programme de gratuité des soins à la population, et celle qui a concerné des nouvelles affectations des prestataires de l’l’hôpital général de Goma, les députés réunis en huit clos, ont décidé de formuler des recommandations au gouverneur responsable de la signature de ces nouvelles affectations.
Dans sa stratégie, une fois de plus, le gouverneur a répondu les députés par voie de la presse quand il a tenu sa conférence de presse.
Somme toute, la moisson de cette session sera plus maigre encore que celle de la session de mars 2018.
La population du Nord-Kivu moins exigeante envers ses élus ne peut que rien entendre.
Gabriel Ishara Kashugushu
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