« La RDC pays aux multiples réalités. Cette-fois, c’est la police nationale qui accepte d’ôter la vie à un citoyen par torture pour satisfaire un riche indien vivant en ville Goma »
En effet, selon un témoignage de la Lucha, tout commence la soirée du weekend dernier. C’était dans un embouteillage observé le samedi dernier sur la grande artère de cette ville, lors que par mégarde, le véhicule à bord duquel se trouvaient M. Hakim Muyeye artiste musicien au foyer culturel de Goma et militant pro-démocratie engagé au sein du mouvement Lutte pour le Changement (Lucha RDC/Afrique), Cogna la jeep de l’Indien en question au nom de M.Karim. Mécontent de cet accident par lequel sa jeep fut endommagée, il regroupa quelques badauds moyennant quelques pièces de banque pour rendre compte à Hakim. C’est alors qu’ils lui amèneront au cachot militaire du PD où il sera soumis à des tortures corporelles atroces. Remarquant que sa santé se détériorait à petit feu, il sollicitera en vain son transfèrement dans une structure sanitaire pour les soins. C’est ainsi qu’il succombera de ses plaies et douleurs dans ce lieu détention.
Les militants de LUCHA et artistes musiciens qui se disent inquiets de cette maltraitance à laquelle a été soumis leur frère, camarade et amis, demandent à ce que les auteurs de ce crime soient retrouvés et déférés devant les juridictions judiciaires compétentes pour qu’ils répondent de leurs actes. Le parlement des jeunes du Nord-Kivu, pour sa part, insiste que la réalité sur cette mort soit révélée, avant que le corps de l’infortuné ne soit mis à terre.
A noter enfin que, les militants de la Lucha, les artistes musiciens et autres activistes des droits de l’homme qui s’apprêtaient aller déposer un mémo au gouvernorat de la province ce jeudi, se sont heurtés à la résistance des policiers qui ont réussi à les disperser avant qu’ils n’atteignent le but.
la redaction
0 Comments