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Une semaine s’est écoulée depuis la rentrée des classes qui était prévue cette année le 12 octobre.
Cependant, dans la quasi-totalité des écoles du centre scolaire de Kasindi, les élèves continuent à briller par leur absence. Interrogés à ce sujet, nombreux sont ceux qui se disent ne pas s’être acquités des frais scolaires. Les autres justifient leur absence par le manque d’objets classiques.
Dans les salles de classe les élèves sont à compter du bout des doigts. Les enseignants par contre, sont tous présents. Mais, ils sont incapables de dispenser correctement les cours devant un auditoire incomplet.
“Nous attendons la semaine prochaine pour commencer normalement. Le temps que les retardataires viennent. Ce n’est pas intéressant de donner cours devant cinq élèves.”, a déclaré un enseignant.
Quant aux élèves absents rencontrés à l’extérieur, les frais scolaires, les uniformes et autres fournitures scolaires constituent un sérieux handicap. “Je n’ai pas encore payé les frais scolaires. En plus, mes parents n’ont pas encore acheté les uniformes”, a avoué un écolier venu voir comment les choses évoluent dans son établissement scolaire.
Ce problème est récurent au début de chaque année scolaire. Surtout à Kasindi où parfois les élèves refusent délibérément d’aller à l’école avant deux semaines. Et cela souvent sans raison valable.
Par ailleurs, certains parents se plaignent de leurs conditions salariales qui ne leur permettent pas de couvrir tous les frais relatifs à la scolarisation de leurs enfants. “J’ai cinq enfants à scolariser. Comment voulez-vous que, tous aillent à l’école au même moment alors que mon salaire ne le permet pas”, se plaint Mme Sarah Masika, une habitante de Lubiriha au quartier Majengo, vivant seule avec ses enfants.
Entre temps, M. Honoré Kambale Katso,Préfet des études au complexe scolaire Yira insiste finalement sur l’approche des parents d’élèves en terme de sensibilité aux pédagogique.
Jusque là, dans les écoles mécanisées la problématique de la prise en charge des enseignants par le gouvernement central, constitue un véritable défi à relever. Toutefois, des actions de grande envergure pointe à l’horizon avec conséquence de perturber le calendrier scolaire de l’année en cours.
PAUL ZAIDI