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Nord-Kivu: Les nouvelles institutions provinciales informées sur les textes juridiques portant promotion et protection des droits de la femme

Nord-Kivu: Les nouvelles institutions provinciales informées sur les textes juridiques portant promotion et protection des droits de la femme

La ministre provinciale du Genre, famille et enfant au Nord-Kivu, Mme Sheila Hassan Fatuma, a présidé le jeudi 19 décembre à Goma, l’atelier de formation et d’échanges entre les femmes députées et leurs homologues de la société civile sur la vulgarisation des textes juridiques de promotion et protection des droits de la femme.
Cet atelier qui a connu la participation des leaders d’associations de défense des droits de l’homme et de la femme, a servi de cadre pour discuter sur les différentes innovations que regorgent le nouveau code de la famille révisé comparativement des autres instruments internationaux ratifiés par la RDC, tels que la convention sur
l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique.
Mme Sheila a, à cette occasion, présenté la situation de la femme en
province du Nord-Kivu où elle a révélé qu’à l’instar des défis énormes
qui restent à relever, les avancées ont été observées dans différents secteurs de la vie.


« Cependant, sur le plan économique, la femme est la principale pourvoyeuse dans nombreuses familles du Nord-Kivu », a-t-elle signifié avant d’indiquer que la femme reste visiblement active dans les petits commerces malgré son maigre capital et le non accès au crédit.
Évoquant le plan politique, la Patronne du Genre au Nord-Kivu, a
démontré que la femme reste sous-représentée dans les institutions de la province. De manière globale, sur le plan statut de droit de la
femme et de la jeune fille, les droits sont bafoués par les membres
des familles.
« Au travail comme à la maison, la femme est victime des violences
basées sur les genres, harcèlement sexuels et atrocités relatives au
genre », a-t-elle indiqué.
De son coté, le directeur du bureau conjoint des Nations-Unies pour
les droits de l’homme et représentant du Haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme, a dans son mot rappelé que
l’éducation de la fille est primordiale et que  la fondation sur la quelle repose la société toute entière.
La femme progresse étant le signe de la société qui avance, cette autorité onusienne a regretté le fait que « la femme représentant la moitié de la population congolaise mais économiquement est elle moins
représentée et soumise aux activités non rémunérée », a fait observé
l’Onusien tout en déplorant le fait que « la femme et la jeune fille sont les principales victimes de la pauvreté en RDC ».
Les participants à cet atelier ont encouragé la collaboration BCNUDH,
le Gouvernement et la société civile. Ils ont émis le vœu d’avoir dans
le proche un cadre fédérateur des œuvres, plaidoyer et de la promotion
des droits de l’homme dans la province du Nord-Kivu pour booster la vulnérabilité de la femme.
La rédaction

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