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Goma : la société civile décrète une journée ville morte ce vendredi pour dire non aux massacres de Beni

Goma : la société civile décrète une journée ville morte ce vendredi pour dire non aux massacres de Beni

La coordination urbaine des forces vives du chef lieu de la province du Nord-Kivu a décrété mercredi dernier, la journée vendredi 29novembre prochain, comme « journée ville morte « .

Décision ressortie de leur réunion tenue ce mercredi dans les enceintes de cette structure citoyenne sise au quartier himbi, laquelle réunion était élargie à toutes ses composantes.

La journée ville morte c’est pour compatir avec les victimes des massacres de BENI depuis de cela 5ans maintenant.
 » les tueries à Béni ont atteint un cul et c’est pourquoi nous étant que société civile, nous avons invité toutes les couches de la société civile pour discuter par rapport aux actions à prendre et ainsi pour soutenir et compatir avec les populations de BENI, nous avons décider de décreter une journée ville morte ce vendredi. Donc ça sera une journée sans activité juste pour méditer et pour dire à toute la population que si vous n’êtes pas d’accord avec les tueries de Beni, restez à la maison en méditant sur ça et c’est une manière de dire au gouvernement trop c’est trop et qu’il doit prendre ses responsabilités en main », a déclaré Marrior Ngavo, président de cette structure citoyenne en ville de Goma.
En effet, pendant ce temps, dans la nuit de mardi à ce mercredi 27 novembre, 13 autres civils lit été tués à MALEKI toujours en territoire Beni par les présumés rebelles ougandais des ADF NALU, ce qui porte à 100, le nombre des personnes tuées rien que dans mois d’un mois soit depuis le 5 novembre.

La société civile noyau de Goma se dit trop inquiète et touchée. Soutenant les opérations menées dans la région par les FARDC, la coordination de la société civile forces vives de Goma regrette toute fois « l’incation » des casques de la Monusco et opte également pour son départ.
 » la monusco avait un mandat et ce mandat s’inscrivait dans la traque des rebelles qu’ils locaux ou étrangers mais si 5ans il n’y a pas la paix, si 5ans on doit continuer à tuer et bain je crois qu’on doit soutenir la voix de la population qui est le départ de la Monsuco parcequ’en fait, l’impact de la monsuco n’est pas visible. Donc nous soutenons cette option et nous pensons qu’elle doit commencer déjà à préparer le retrait progressif et laisser la place aux FARDC » renchérit Marrior Ngavo.
Précisons que pour dénoncer la montée en flèche de l’insécurité caractérisée par des tueries à répétition des civils dans ce territoire du Nord-Kivu. Les habitants de Beni, butembo et goma se sont soulevés spontanément lundi et mardi dernier se donnant aux actions de violences contre les installations étatiques et celles de la Monusco. Un comportement qui a été condamné par le vice premier ministre et ministre de l’intérieur qui séjourne au Nord kivu depuis ce mardi.

Victoire Muliwavyo

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