Les anciens joueurs des Léopards football vivant en Europe ont battu ceux de Kinshasa sur le score de 2-1, samedi, au stade Père Raphael de la commune de Kalamu en match amical comptant pour la commémoration du jubilé d’argent des joueurs Merikani, ancien gardien et Mamie Buazo, ancienne attaquante des Léopards dames.
L’Association des anciens joueurs des Léopards a organisé cette cérémonie pour immortaliser leurs coéquipiers qui se sont donné corps et âme pour défendre le drapeau national dans des compétitions nationales et continentales.
Par cette manifestation, ils ont voulu montrer à la génération d’aujourd’hui et celle de demain que l’équipe nationale, les Léopards, a toujours existé avec de grands joueurs qui ont défendu le pays à l’extérieur. Les organisateurs ont voulu également encourager les jeunes à embrasser la carrière footballistique pour l’honneur du pays et la promotion du football congolais, la recherche de l’argent étant en deuxième position. Très émus par cette manifestation, Mme Mami Buazo a loué cette initiative qui lui a rappelée beaucoup de glorieux souvenirs de grandes compétitions auxquelles elle a participé pour représenter le pays à l’étranger avec ses consœurs Léopards où elles ont eu à gagner ou à perdre. Le bon souvenir qu’elle a gardé dans sa vie, a-t-elle précisé, c’est le fait de participer à deux coupes du monde de football féminin.
Elle a par ailleurs, exhorté les jeunes joueuses d’aujourd’hui à l’assiduité et à la sérénité dans le travail, au respect des dirigeants et à la concentration pendant les entraînements (individuel ou collectif) et les compétions, nationales ou internationales, soient-elles.
Pour sa part, l’ancien gardien Merikani, qui a remercié les organisateurs pour avoir songé à eux en organisant cette cérémonie, a invité les jeunes footballeurs à jouer d’abord pour le pays et ensuite, pour l’argent, avant de saluer la présence de son fils Bolingi Merikani dans l’équipe nationale. Enfin, l’ancien gardien des Léopards Merikani a lancé un vibrant appel au gouvernement de la République à ne pas oublier ceux qui ont fait, à un moment ou à un autre, l’honneur au pays au cours de leur vie.